Lundi, 4 Avril 2016
Quand j’ai commencé à lire ce livre, je ne étais pas sûr. Il semblait que l’auteur avait découvert une idée géniale, mais est qu’il était-il plus que cela? Avait-il juste trouvé un moyen d’exploiter le succès de Camus avec l’Etranger? À la fin, je me suis aperçu que Daoud avait écrit un livre qui était puissant dans sa propre voie. Mais pour donner un sens complet du livre, il faut avoir déjà lu l’Etranger, et même La Chute. Je voudrais aussi encourager les lecteurs à rechercher YouTube pour les clips de Kamel Daoud parler.
Le livre est une contrepointe à l’Etranger de Camus. Meursault rencontré un Arabe qu’il ne sait pas sur la plage, et lui tire. Pas seulement une fois, mais quatre fois.
Tout au long du livre de Camus, l’inconnu arabe est sans nom. Daoud lui donne un nom – Moussa, qui est le frère du narrateur. Haroun nous parle de la misère l’assassiner a apporté à sa famille.
Meursault, Contre-Enquête, le premier roman de Kamel Daoud, est écrit dans un style similaire à La Chute, un autre roman de Camus. Le roman est une série de monologues confessionnelles, livrés à quelqu’un que on ne sait pas, et ne fait pas partie de l’histoire.
Comme le nom de Moussa ne figure pas dans le l’Etranger, le nom de Camus ne figure pas dans le roman de Kamel Daoud.
Les fameuses premières lignes de l’Etranger sont «Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-etre hier, je ne sais pas.” Daoud commence son roman avec “Aujourd’hui, M’ma is encore vivante.”
Né en 1970 à Mostagenum, Kamel Daoud est journaliste au Quotidien d’Oran où il travaille depuis 12 ans la chronique le plus lue d’Algerie. Il vit aussi à Oran.
Est-ce qu’un livre de race, de colonism ou relations entre l’Algérie et la France? Dans sa conférence à Yale, Daoud a dit que c’est un histoire de la condition humaine. Comme preuve, il souligne que le livre a été traduit en 25 langues.
Il est intéressant que le titre anglais du livre est l’Enquête Meursault et non Meursault Contre-Enquête comme en français. Le mot “contre” pourrait être essentielle. L’écriture de Daoud est contre les choses – l’injustice, le racisme, donnant une autre côté de l’histoire.
Enfin, j’ai trouvé le livre d’être excellent – surtout parce qu’il provoque inévitablement la discussion et le débat.
Personnellement, je trouve que Meursault, Contre-Enquête constitue un bel complément à l’Etranger dont il renforce et enrichit.