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Roxanne est arrivée à Paris sans connaître un mot de français. Elle tombe amoureuse de la ville comme elle savait qu’elle le ferait.
Roxanne rêvait depuis longtemps de vivre à Paris. Elle décrit comment elle s’était préparée à aller a Paris comme d’autres se préparent a aller à La Mecque. Elle dit que la réalité était plus ensorcelante. “Paris est une fête, a écrit Hemingway”.
C’était pour moi un livre en trois parties.
La première partie est la lutte de Roxanne pour apprendre le français. Je m’identifie beaucoup avec ce qu’elle décrit ici. N’ayant pas appris le français à l’école, je me souviens très bien de m’être assis au café avec un journal et un dictionnaire. Elle raconte que son compagnon de toujours, était son Micro-Robert. Elle a décrit son arrivée en France, et ne sachant pas le français, c’était comme dans un film non sous-titrés.
La deuxième partie du livre est semi-épistolaire – ses lettres à Montesquieu. Parce qu’elle n’avait personne avec qui parler de la sorte, j’ai pensé au début que l’idée d’écrire des lettres était une excellente idée. Cependant, quand elle a commencé à énumérer et à décrire les inventions et les changements de façon scolaire, j’ai commencé à changer mon avis alors que j’avouais avoir trouvé certaines d’entre elles un peu pénible et meme banal.
Enfin, vint la conclusion dramatique qui répondait à certaines des questions qui m’étonnaient. Par exemple, pourquoi a-t-elle quitté l’Iran?
Je continue a me demander pourquoi elle ne s’est pas faite des amis, à part son employeur, Julie et Kim, le Coréen. Cela m’a rendu triste pour elle. Évidemment, arriver dans un nouveau pays, sans connaissant personne, va être difficile, pendant un peu de temps. Mais ensuite, durant ses cours de francais, pourquoi ne se faisait-elle pas plus d’amis? Peut-être était-ce dû aux terribles événements qu’elle décrit dans la troisième partie.
Bien sûr, la différence entre une personne comme moi qui appris le français en France et Roxanne, c’est que Roxanne était complètement étonnée et ravie de pouvoir flaner dans les rues et de s’asseoir dans un café en buvant un verre de vin, sans être dérangée. Enfin, Roxanne remarque que pendant une semaine de flânerie dans Paris, de promenades nocturnes, d’heures passées aux terrasses des cafés, elle ne pas été accostée, importunée, harcelée par aucun homme.
“Pour acquérir la sagesse, faudrait-il traverser les champs de la folie ?”
La langue française et moi
Bien que j’ai réalisé pour la première fois que je voulais vraiment apprendre le français lors de mon séjour à Paris en mai 1968, j’ai commencé à apprendre le français sérieusement en 1970 au Père Léon à Toulouse. Je m’asseyais à une table avec mon journal – Le Monde ou La Depeche et mon petit dictionnaire français. Heureusement, j’avais des amis, anglais, français et espagnol, qui allaient et venaient. Ce qui m’a permis de poser des questions. Mais certains mots et phrase n’étaient pas dans mon dictionnaire. Néanmoins je les ai entendus tout le temps – degueulasse, tu mais fais chier, va te faire foutre. tu te fous de ma gueule. Et personne n’a dit ‘nous sommes’ – toujours ‘on est’.