Germinal – Emile Zola

One Response to Germinal – Emile Zola

1. Liz Housby says:

   27th September 2014 at 5:28 pm

   Tout le groupe a apprécié beaucoup ce roman et a admiré les recherches journalistiques de Zola pour rendre convaincant le monde des mineurs. Cependant à cause des mots techniques, le vocabulaire a causé des difficultés même pour les membres français du groupe.

   Comparés aux descriptions detaillées et réalistes des mines, les personnages par contre manquent souvent de profondeur et de complexité psychologique. Zola peint plutôt des catégories que des individus. Il affirme à plusieurs reprises la bestialité des gens et les tares héréditaires contre lesquelles la race humaine doit lutter pour changer la vie d’une façon positive.
   Les ouvriers s’amalgament à la foule dechainée et sauvage qui se perd la tête et se livre à des actes de violence qui aboutissent à la mort et aux degâts nuisibles. Un ou deux personnages montrent une identité plus forte et surtout Etienne, l’ancien machineur qui rêve d’un meilleur lendemain pour la classe ouvrière. On s’est demandé si Etienne est héros ou arriviste qui se soucie plus de sa carrièreque de ses principes. La plupart des lecteurs croyaient à la sincérité du jeune home, mais d’autres se mefiaient de son amour de la gloire, de l’admiration et de son ambition évidente. Son idealisme pur et simple du debut se développe au cours du roman et se mêle à des espoirs plus personnels et peut-être egoistes.

   Les membres français etaient plus conscients des échos de la revolution française dans la scène ou les femmes coupent les organes genitaux de l’épicier. Les anglais se sont souvenus de la lutte des mineurs en grêve dans les années quatre-vingt pendant le gouvernement de Margaret Thatcher.

   On a noté le déclin de la solidarité entre les ouvriers aujourd’hui qui pourrait être le resultat d’un monde globalise dans lequel on ne s’identifie tellement à une seule communaute, à une seule ville, meme à un seul pays. Naturellement la situation des ouvriers de nos jours fut contrasté à celle des mineurs dans le roman. Malgre l’amelioration des conditions du travail dans les pay developpés, il est évident que les chefs actuels essaient egalement de miner les droits des employés avec les contrats ‘zero heures’ et la suppression des gages (ce qui est aidé par la globalisation qui offre une main-d’oeuvre abondante et bon marché).

   On avait du mal à penser aux écrivains de nos jours qui tire l’attention au sort de la classe ouvrière. C’est plutôt dans le milieu de la télévision ou est joué les luttes de l’homme moyen. La litérature de qualité est en general le domaine des écrivains bourgeois qui reflètent les intérêts des lecteurs bourgeois.

   Enfin la question s’est posee si ‘Le Germinal’ offer un rayon d’espoir pour l’avenir. Presque tout le monde a reconnu la necessite d’un premier pas envers une societe plus juste. Dans ‘Germinal’ (ce qui est suggere par le titre), on fait ce pas, on seme la premiere graine dont les fruits n’apparaitront peut-etre qu’a l’avenir lointain, mais sans un effort initial, rien ne changerait.

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