Quatrevingt-Treize – Victor Hugo

 Lundi 20 février 2017

Il y a plusieurs années, bien avant qu’on ne l’ait jamais fait dans une comédie musicale, j’ai lu Les Misérables – en anglais. Cela m’a laissé une impression profonde et durable. Quand j’ai commencé à lire en 1793, je n’étais pas du tout sûr que j’allais être également impressionné.

Alors qu’il est fascinant de savoir plus sur le temps après la Révolution française, souvent, Hugo rechute en page après page, même chapitre après chapitre de description. Le lecteur coule dans des listes de noms ou de fonctions. On se soucie vraiment de qui sont tous ces types?

Cependant, peu à peu le livre et ses personnages me saisirent, et au moment où j’avais fini de lire ‘Quatre-vingt quinze’, je suis venu à apprécier sa grandeur.

Ce qui frappe particulièrement, ce sont les dilemmes moraux posés par le livre. Surtout, comment une jeune révolution se protège-t-elle? La réponse pour Cimourdain est clairement, par rétribution, pas de pitié et la guillotine.

La république était attaquée de tous côtés par les royalistes, et d’autres pays comme la Grande-Bretagne étaient là pour aider les royalistes. Est’il ‘approche de Cimourdain était-elle correcte?

Ou la République pourrait-elle se permettre de prendre la route plus idéaliste que Gauvain préfère? Avec clémence et miséricorde dans son esprit.

Alors que d’autres révolutions ont été suivies par un effusion de sang similaire, par exemple, la Russie en 1917, il ya eu des révolutions qui ont pacifiquement renversé les régimes despotiques ou totalitaires – le pouvoir populaire d’Aquino aux Philippines, au Portugal en 1974 et dans les années 1980 beaucoup des pays d’Europe de l’Est Ancien bloc soviétique, y compris l’Allemagne de l’Est suite au démantèlement du mur de Berlin.

Je me suis intéressé à apprendre qu’après la Révolution russe, apparemment Staline a lu 1793 et ​​a aimé beaucoup le caractère de Cimourdain.

Hugo utilise habilement ses trois personnages principaux pour représenter trois volets essentiels du débat. Lantenac est le royaliste, Cimourdain est le révolutionnaire stalinien et Gauvain, l’idéaliste républicain.

Entrelacé dans l’histoire plus grande est un autre récit, très humain, celui de Michelle Fléchard, mère paysanne qui mari a été tué dans les combats. Elle perd ses trois petits enfants et passe une grande partie du livre à essayer de les retrouver.

Ils sont détenus prisonniers au Tourg où les républicains Cimourdain et Gauvain assiègent un groupe de royalistes qui s’y sont réfugiés.

Dans le dernier quart du livre, Hugo soulève sérieusement la tension et le drame se centre autour du sort des enfants, et des trois protagonistes principaux. Pendant la conversation entre Cimourdain et Gauvain. Gauvain dit:

“C’est la différence entre nos deux utopies. Où vous voulez des casernes, je veux des écoles. Vous rêvez de soldats, je rêve d’un citoyen. Vous voulez la terreur, je veux la pensée. Vous trouveriez une république d’épées, je trouverais une république d’esprits.

“Ô mon maître, voici la différence entre nos deux utopies. Vous voulez la caserne obligatoire, moi, je veux l’école. Vous rêvez l’homme soldat, je rêve l’homme citoyen. Vous le voulez terrible, je le veux pensif. Vous fondez une république de glaives, je fonde… Il s’interrompit : –Je fonderais une république d’esprits.”

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