Lundi, 20 Mars 2017
Boualem Sansal a écrit une dystopie, inspirée en partie de 1984 par George Orwell, et presque certainement inspirée par sa vie d’écrivain en Algérie et de voir ce qui se passe dans de nombreux pays arabes. Il a décrit son livre comme un cri de peur.
Mais Ati, le personnage principal, n’est pas Winston Smith. Alors qu’en 1984, Winston Smith et Julie font l’amour avec passion, et l’excitation de leur relationship imprègne tout le livre. Dans le livre de Sansal il n’y a pas de romance, meme pas des femmes, pas d’action et peu de complot.
L’islam n’est pas parlé dans le livre, mais il est évident que l’auteur vise des régimes tels que Daesh, mais clairement son livre est un avertissement contre toutes les formes extrêmes de la religion. On peut penser à l’église catholique à l’époque médiévale et comment ils voulaient contrôler la pensée avec l’Inquisition.
Il a créé un pays apparemment sans frontières et sans connexion ni connaissance de quoi que ce soit à l’extérieur. Le pays est appelé Abistan après Abi, le prophète principal et nommé par Yolah, la divinité.
“Yölah est grand et Abi est son Délégué”
Une nouvelle langue, Abilangue a été construite pour Abistan; Si les mots ne sortent pas pour des concepts comme la liberté et l’égalité, ils n’existeront pas dans l’esprit des gens. On apprend que le mot “ennemi” a disparu du lexique”. Sansal a parlé que dans l’Algérie d’aujourd’hui on se dit plu la ‘langue française’. Il est devenu la ‘langue étranger’. Comme ca, les mots cessent d’être. En 1984 on trouve quelque chose de semblable – le novlangue (newspeak en anglais). Les deux livres montrent un régime qui souhaite d’éliminer tout autre mode de pensée et idée hérétique.
“Qui contrôle le passé contrôle l’avenir. Qui contrôle le présent contrôle le passé,” dit George Orwell in 1984. À Abistan, il n’y a pas de passé ou d’avenir. C’est toujours 2084.
“le début est la fin et la fin est le début et aujourd’hui est toujours aujourd’hui.”
A la fin du livre, Ati décide d’aller à la recherche de la frontière. . . Si elle existe réellement.
La chose effrayante est que l’on ne peut pas appeler ce livre de science-fiction parce qu’il est trop proche de la réalité.
L’auteur traite d’un thème similaire à ce que Houllebec a tenté de faire avec Soumission. Où Houllebeqc a échoué, Sansal a écrit une œuvre importante même si elle est penible à lire