Thérèse Desqueyroux – François Mauriac

19 février 2018

Thérèse Desqueyroux a empoisonné son mari. Elle n’a pas commis ce crime parce qu’elle était jalouse, parce qu’elle voulait sa richesse ou parce qu’elle voulait être avec un amant. Rien de si simple. Et c’est ce qui est fascinant de ce roman de François Mauriac. Pourquoi l’a-t-elle fait? Après tout, elle était très à l’aise. Elle et son mari, Bernard, venaient de familles propriétaires terriennes.

L’isolement était-il un facteur? Ils vivaient loin des grandes villes et des villes. “Argelouse est réellement une infinité de la terre”

Était-ce parce que le mariage était pour la convention et manquait de toute trace d’amour. Bernard “épouserait la fille la plus riche et la plus intelligente de la lande, peut-être pas le plus joli, mais sur elle demande pas si elle est jolie ou laide, sur subit son charme “.

Était-ce qu’elle se sentait piégée dans une sorte d’existence sur laquelle elle n’avait aucun contrôle? Entouré par la bourgeoisie avec leurs mensonges, l’hypocrisie et les règles souvent tacites qui régissent leur vie. “Tout ce qui précède mon mariage prend dans mon souvenir cet aspect de pureté”

Était-ce parce que Bernard était si contrôlant. Pour commencer, ce contrôle est subtil et «normal». Après le procès, Bernard la condamne au silence et à la réclusion domestique pour sauvegarder les apparences.

Qui est à blâmer? Qui est le vrai monstre? “Elle était entrée somnambule dans la cage”

Bernard, est-il aussi victime de son environnement social?

Pourquoi l’a-t-il aidé à déménager à Paris? Était-ce pour montrer de la compassion ou était-ce pour s’assurer que la famille n’épargnerait plus aucun embarras?

Est-ce une histoire qui est enracinée dans les années d’entre-deux-guerres, ou est-ce aussi une histoire de notre temps?

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