Quatrevingt-Treize – Victor Hugo

 Lundi 20 février 2017

Il y a plusieurs années, bien avant qu’on ne l’ait jamais fait dans une comédie musicale, j’ai lu Les Misérables – en anglais. Cela m’a laissé une impression profonde et durable. Quand j’ai commencé à lire en 1793, je n’étais pas du tout sûr que j’allais être également impressionné.

Alors qu’il est fascinant de savoir plus sur le temps après la Révolution française, souvent, Hugo rechute en page après page, même chapitre après chapitre de description. Le lecteur coule dans des listes de noms ou de fonctions. On se soucie vraiment de qui sont tous ces types?

Cependant, peu à peu le livre et ses personnages me saisirent, et au moment où j’avais fini de lire ‘Quatre-vingt quinze’, je suis venu à apprécier sa grandeur.

Ce qui frappe particulièrement, ce sont les dilemmes moraux posés par le livre. Surtout, comment une jeune révolution se protège-t-elle? La réponse pour Cimourdain est clairement, par rétribution, pas de pitié et la guillotine.

La république était attaquée de tous côtés par les royalistes, et d’autres pays comme la Grande-Bretagne étaient là pour aider les royalistes. Est’il ‘approche de Cimourdain était-elle correcte?

Ou la République pourrait-elle se permettre de prendre la route plus idéaliste que Gauvain préfère? Avec clémence et miséricorde dans son esprit.

Alors que d’autres révolutions ont été suivies par un effusion de sang similaire, par exemple, la Russie en 1917, il ya eu des révolutions qui ont pacifiquement renversé les régimes despotiques ou totalitaires – le pouvoir populaire d’Aquino aux Philippines, au Portugal en 1974 et dans les années 1980 beaucoup des pays d’Europe de l’Est Ancien bloc soviétique, y compris l’Allemagne de l’Est suite au démantèlement du mur de Berlin.

Je me suis intéressé à apprendre qu’après la Révolution russe, apparemment Staline a lu 1793 et ​​a aimé beaucoup le caractère de Cimourdain.

Hugo utilise habilement ses trois personnages principaux pour représenter trois volets essentiels du débat. Lantenac est le royaliste, Cimourdain est le révolutionnaire stalinien et Gauvain, l’idéaliste républicain.

Entrelacé dans l’histoire plus grande est un autre récit, très humain, celui de Michelle Fléchard, mère paysanne qui mari a été tué dans les combats. Elle perd ses trois petits enfants et passe une grande partie du livre à essayer de les retrouver.

Ils sont détenus prisonniers au Tourg où les républicains Cimourdain et Gauvain assiègent un groupe de royalistes qui s’y sont réfugiés.

Dans le dernier quart du livre, Hugo soulève sérieusement la tension et le drame se centre autour du sort des enfants, et des trois protagonistes principaux. Pendant la conversation entre Cimourdain et Gauvain. Gauvain dit:

“C’est la différence entre nos deux utopies. Où vous voulez des casernes, je veux des écoles. Vous rêvez de soldats, je rêve d’un citoyen. Vous voulez la terreur, je veux la pensée. Vous trouveriez une république d’épées, je trouverais une république d’esprits.

“Ô mon maître, voici la différence entre nos deux utopies. Vous voulez la caserne obligatoire, moi, je veux l’école. Vous rêvez l’homme soldat, je rêve l’homme citoyen. Vous le voulez terrible, je le veux pensif. Vous fondez une république de glaives, je fonde… Il s’interrompit : –Je fonderais une république d’esprits.”

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Le Grand Meaulnes – Alain-Fournier

lundi 16 janvier 2017

Le Monde et Babelio ont mis Le Grand Meaulnes dans les dix premiers livres de la littérature française. Je viens de le lire pour la première fois et je comprends pourquoi. Il combine des descriptions charmantes, et belles, de la campagne française, un mystère irrésistible de l’amour perdu, paradis perdu, avec une aventure presque surréaliste.

Meaulnes et François, son ami et narrateur du livre, ne sont plus des enfants mais ils ne sont pas encore adultes. On partage l’émerveillement et l’excitation des adolescents qui viennent réaliser l’éclat, les merveilles et les mystères du monde adulte.

Meaulnes est plus vrai que nature, égoïste, va et vient autant qu’il le veut. Son caractère imparfait a un fort charisme pour ceux qui l’entourent. Un jour, il s’envole avec un cheval et une voiture et finit par tomber sur un ensemble de scènes enchantées, un pays de rêve, dans une collection d’anciens bâtiments désaffectés.

“…Il était là, mystérieux, étranger, au milieu de ce monde inconnu…”

Des jeunes s’habillent dans les vêtements du début du 19ème siècle en preparation de la fête de mariage de Franz de Galais et de sa mystérieuse épouse. Pendant son séjour, Meaulnes rencontre et tombe amoureux de la soeur du futur marié, Yvonne. C’est un coup de foudre.

Plus tard, il essaie de revenir, cherchant à la fois le domaine perdu et Yvonne de Galois. Mais, comme dans l’histoire de Shangrila, il ne peut pas trouver à nouveau.

François reste l’ami fidèle de Meaulne et rappelle au lecteur, comme Julian Barnes l’a suggéré, Nick Carraway du Grand Gatsby. Les deux sont des narrateurs, des observateurs impartiaux et les meilleurs amis des personnages principaux charismatiques.

Le Grand Meaulnes a également évoqué la comparaison avec Thomas Hardy, qui a également essayé de capturer un monde rural riche et complexe avant qu’il soit perdu. Plus de razzmatazz, mais presque autant de tragédie. Et la même belle prose:

“Du haut des côtes, descendre et s’enfoncer dans le creux des paysages; découvrir comme à coups d’ailes les lointains de la route qui s’écartent et fleurissent à votre approche, traverser un village dans l’espace d’un instant et l’emporter tout entier d’un coup d’oeil…”

Certains ont décrit le livre d’Alain-Fournier comme trop romantique, mais qui n’aime pas une histoire d’amour bien conçue? Et ce n’est certainement pas une histoire avec une fin heureuse où les amants finalement se promener dans le coucher du soleil.

D’autres ont décrit l’aventure du «domaine perdu» comme une fantaisie. Mais la différence entre cette aventure et fantasme réel est que celui-ci aurait facilement pu se passer. Rien ne se produisit qui aurait défié les lois de la physique. Peu probable bien sûr, mais la vie et la littérature se compose de l’improbable.

Si l’on devait faire une critique, ce serait demander où est l’humour. Les jeunes, et le livre est avant tout sur les jeunes, sont toujours plaisante, jouer avec des mots. Le Grand Meaulnes a été décrit comme un roman victorien dans la tradition de Dickensian – mais les caractères de Dickens ont eu un sourire, si pas riant aux éclats. .

Il serait très difficile de lire ce livre sans se rappeler que l’année après la publication du livre en 1913, son auteur a été tué à Epargnes. De la même manière, comme l’adolescent qui devient adulte ne peut pas revenir en arrière, la Première Guerre mondiale a marqué la fin d’une ère et le début d’une autre d’où il n’y avait pas de retour.

Mon seul regret de lire ce classique de la littérature française est que je ne l’ai pas lue comme un adolescent.

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La femme rompue – Simone de Beauvoir

Et bien, voici Beauvoir. Avec La Femme Rompue, Beauvoir est à la fois provocateur et pénétrant. Elle va complètement dans l’intérieur de la tête de Monique. Beauvoir écrit avec tant d’empathie et de compréhension que le lecteur peut presque partager la douleur de Monique alors qu’elle révèle la rupture de son mariage à l’âge de 44 ans.

Ses filles ont quitté la maison et elle n’a aucune carrière. Tout ce qu’elle a laissé, c’est son appartement, quelques amis douteux et Maurice, son mari.

La vie de Monique commence à s’effondrer. Mais au début de l’histoire elle était contente d’être seule. Conduite de Nice à Paris, elle se délecte de sa liberté. Elle est content de passer une semaine à vagabonder. Elle “veut vivre en fin un peu pour moi . . . J’ai un tas de projets en tête.”

Tout cela change quand ses soupçons sur la fidélité de son mari sont confirmés. Maurice commence à travailler tard dans son bureau. Monique soupçonne qu’il la trompe et le confronte. Il admet qu’il a une liaison avec Noëllie pendant un certain temps. Cette Noëllie que Monique trouve “tout ce qui on déplaît: l’arrivisme, le snobisme, le gout d’argent, la passion de paraitre.”

Pour commencer, elle espère que engouement de Maurice irait rapidement suivre son cours.  Mais peu à peu, la jalousie prend son esprit et elle commence à la détruire. Elle commence à questionner sa vie et comment les autres la voient. Est-elle vraiment aussi intelligente qu’elle avait toujours pensé? Était-elle vraiment une bonne mère pour ses deux filles, maintenant adultes, Collette et Lucienne.

Alors, où Beauvoir met le blâme?

La réponse la plus évidente serait avec le capricieux Maurice qui veut de nouvelles expériences et aventures. Alors il triche sur sa femme et lui ment. L’amour pour toujours? Peut-Être pas.

Ou est Beauvoir en disant que Monique est à blâmer?

Certains diront que Monique est trop faible. Elle ne se défend pas.  Mais l’accord que tant de femmes ont signé dans les années d’après-guerre a été celui du partenariat dans le mariage où il est allé travailler et elle a pris soin des enfants et de la maison. En raison des écrits de Beauvoir et d’autres féministes, au XXIe siècle, on peut regarder en arrière et voir tous les défauts de cet arrangement. Mais à cette époque la, être partenaire d’un tel accord ne signifiait pas faiblesse.

Bien sûr, cela voulait dire que des femmes comme Monique ont dû mettre tous leurs œufs dans le même panier? Mais le génie de l’écriture de Beauvoir est qu’elle montre, à chaque étape, il y avait peu d’autre chose que Monique pourrait faire. Afin de prendre soin de Maurice et de ses deux filles, elle n’a pas suivi sa propre carrière. Donc, sans lui, elle n’a rien. Beauvoir nourrit la frustration du lecteur face à Monique. Pourquoi ne peut-elle pas simplement continuer sa vie?

Il faut se rappeler que ce court roman a été publié en 1967, avant la fin des années 1960, quand un nouveau mouvement féminin a commencé à influencer la pensée sur les droits et les torts dans une relation ou un mariage.  Il était largement accepté par les hommes, surtout les Français, qu’avoir une maîtresse était tout à fait normal.

On est tenté d’imaginer que l’illustration de Beauvoir de Monique fait écho à sa propre vie. Mais est que ça vrai? Dans une interview en 1959, Beauvoir est catégorique qu’elle est contre l’institution du mariage. Elle dit: «Deux êtres reste rivé l’an à l’autre par l’institution et par les liens purement extérieur, et si il y a  plus rien dans le cœur ou dans la chair qui attachent l’un à l’autre, c’est l’arrivée de quelque chose qui rassemble la prostitution.”  Néanmoins, on peut encore se demander si les expériences avec Sartre d’avoir des relations plus ouvertes lui a enseigné sur l’intensité des sentiments de jalousie.

En fait, je pense qu’il est plus probable que Beauvoir a simplement voulu provoquer les femmes à réaliser qu’il y avait plus à la vie que d’être une femme au foyer. C’était un plaisir de lire une telle pensée profonde et une telle excellente écriture.

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Le Rocher de Tanios – Amin Maalouf

tanios

lundi, 21 novembre 2016

Le Moyen-Orient mi-dix-neuvième siècle est le cadre de ce remarquable livre. Il a été écrit il y a plus de 20 ans par l’écrivain libanais français Amin Maalouf et a remporté le Prix Goncourt en 1993.

Situé dans un village de la province de Montagne au Liban, il raconte l’histoire d’un jeune homme, Tanios, enfant des montagnes, le mystère de sa naissance, de son passage à l’âge adulte, de son amour de les études, de son tempérament, de ses jeunes fille, de son exil et de son retour.

On rencontre le cheik qui surveille le village féodal de Kfarabida, où les femmes font partie de sa propriété. Après l’assassinat du patriarche, le Prélat catholique, par Gerios, le père de Tanios, les deux sont exilés à Chypre.

Maalouf écrit de telle manière que l’on peut respirer l’air de la montagne et sentir que nous sommes parmi les villageois. Les villageois qui sont raisonnablement heureux de continuer leur existence féodale, à un moment où les grandes puissances commencent à sculpter le Moyen-Orient. Les villageois ne sont que des pions dans le jeu joué par les Egyptiens, les Ottomans, les Anglais et les Français. On peut facilement faire des liens et voir des parallèles avec le Moyen-Orient d’aujourd’hui.

Le livre a une complexité convaincante. Le lecteur doit travailler à suivre les différents personnages, et leurs lieux à la fois dans la hiérarchie et l’histoire.

Écrivant à la fin du 20ème siècle, tant de temps a passé et il est impossible de faire la différence entre fait et la fiction. Le écrivain fait son histoire sembler comme un morceau de recherche historique. Ses sources sont le vieux Gabrayal, les Ephémérides du Révérend Stollen, diverses lettres de l’époque, et le chronique montagnarde du moine Elias de Kfaryabda. Alors on vient à le question de quoi est le vérité, un question ce le auteur lui-même pose. Il écrit, “Tu ne veut que des faits? Les faits sont périssables, crois moi, seule la légende reste”. J’écris ceci pendant le mois où le mot post-truth (post-vérité) a été ajouté au dictionnaire Oxford.

Ce livre est certainement à recommander. Il se lit comme un classique du 19ème siècle. Il commence, “Dans le village ou je suis ne, les rochers ont un nom.” Et vers la fin du livre, Maalouf écrit, “D’un instant ou l’autre, on bascule. Vers un autre vie, vers un autre mort. Vers la gloire ou l’oubli.”

 

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La Peste – Albert Camus

lundi 17 octobre 2016

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En finir avec Eddy Belleguele – Édouard Louis

Lundi 19 septembre 2016

Puissant

En finir avec Eddy Bellegueule peut être lu comme une histoire simple à venir à l’âge adulte, mais il est aussi un examen des normes et habitudes des villageois

Selon ce livre, on est pas dans la France du bons vins, fromages fins et cuisine raffinée. Il est certainement pas la France de liberté, égalité, fraternité. Dan ces petites villes semi-rurales on trouve le chômage, l’alcoolisme, le racisme, l’homophobie, le culte de la masculinité et peu d’autre.

Eddy est né dans le Nord, Picardie. On est où le père dirait, “Moi mes gosses je veux qu’ill soient polis, et quand on est polis, on parles pas a table, on regard le tele en silence et en famille.” Et où les hommes doivent être les durs.

Le livre est l’histoire de la croissance, de l’intimidation, en essayant d’aimer les femmes, en essayant d’être dur, mais finalement se réconcilier avec qui il est vraiment.

Eddy ne était pas né très différent, et il ne voulait certainement pas vraiment être différent. Vu comme ça, il est une histoire sur la façon dont cette différence est produit et comment tant de ce que l’on est créé par les mots des autres.

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La Gloire de mon Père – Marcel Pagnol

lundi 27 juin 2016

Genial! Ce livre est une charmante évocation de la Provence rurale au début du 20e siècle. Après avoir visité la région quelques fois, je peux presque sentir l’odeur du thym, de la sauge et le fenouil qui coule de ses pages.

On suit l’histoire avec les yeux du jeune Marcel. C’est une histoire racontée du point de vue d’un enfant et doit être compris comme tel. On découvre une image idéalisée de la France Provencial avant le film, la télévision, la radio et le transport motorisé. On trouve les enfants en liberté, avec le respect pour leurs parents et on trouve les étrangers qui sont gentils. Certains ont fait remarquer que le livre est un peu trop sucré, mais Pagnol semble être bien conscient que les enfants ne possèdent pas la compréhension sophistiquée comme les adultes et on voit le monde du jeune Marcel comme il le voit, pas nécessairement comment ses parents ou l’oncle Jules aurait vu. Et quand on vieillit, on est peut-être un peu sélectif avec nos souvenirs d’enfance. Comme l’écrivain était dans ses années 50 quand il a écrit le livre, il a été en mesure de prévoir suffisamment de l’humour au fluage dans, entre les lignes, surtout face à des choses comme l’église, l’athéisme et le mensonge aux enfants.

Je dois admettre qu’il était un peu difficile pour un végétarien pour apprécier l’enthousiasme pour la chasse et pour tuer les oiseaux, mais je l’ai fait apprécier les vacances sans soucis, vacances d’été, comme ils l’habitude d’être. Aventure, la curiosité, le plaisir en plein air et de grandir.

La idolâtrie de Marcel de son père est contesté quand il se trouve que l’oncle Jules sait beaucoup plus sur la chasse que Joseph. Vous aurez à lire pour savoir si la fierté de Marcel dans son père retourne.

Marcel Pagnol est décrit le monde rural, on a perdu de la même façon que Thomas Hardy a fait en anglais, peut-être avec un peu de plus de bonheur général.

Le livre est autobiographique, même en utilisant son propre nom et les noms des membres de sa famille. Une fois que Marcel a été perdu dans les montagnes, je ne pouvais pas poser le livre jusqu’à ce que les bartavelles sont venus.

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Soumission – Michel Houellebecq

lundi 23 mai 2016

Michel Houellebecq aime jouer le méchant garçon, mais son écriture est généralement décevant. Pour moi, une grande partie de Soumission est un gâchis. Il divague loin sur toutes sortes de questions sans rapport, et apporte tout à fait gratuitement du sexe et son philosophie suspect. Rob Doyle du Irish Times souligne que «De la première page de la présentation, nous sommes incontestablement sur la planète Houellebecq.”

Avec les autres écrivains qui sont listé sur ces pages, on trouve les honnêtes, souvent courageux,  tentative de trouver une sorte de vérité. On ne se sent jamais cela avec Houellebecq.

Soumission n’a qu’une seule bonne idée intéressante. En 2022, avec le premier tour des élections présidentielles françaises, le Front National de Marine Le Pen est en tête, et le droit traditionnel se trouve à la quatrième place. Les socialistes et la fraternité musulmane sont au coude à coude pour la deuxième place. Les socialistes perdent par un poil et allié avec les musulman d’arrêter le Front National au second tour. La France a donc son premier président musulman. Dans les rues, les jupes sont progressivement remplacés par des pantalons, et les femmes ne semblent plus aux réunions du corps professoral.

Mais même sa bonne idée est erronée. Comment le parti musulman jamais obtenir 22%  des voix? Ils ne représentent que 5-10% de la population française. Et les musulmans ne sont pas un groupe homogène – il suffit de penser des sunnites et chiites. Et puis, beaucoup de musulmans français ne serait jamais voter pour un parti musulman. Beaucoup choisissent de vivre en France en raison de son histoire des lumières, la démocratie républicaine et la séparation de la religion du gouvernement.

Est-ce que une alliance entre les musulmans et les socialistes vraiment marche? Sur de nombreuses questions, le mariage homosexuel, l’avortement, il y a plus de se connecter à l’extrême droite, plutôt que les socialistes avec l’islam. Ou les musulmans pourraient allier avec le catholicisme contre la laïcité.

Les Français sont mondialement connus pour leurs grandes manifestations. Comme je l’écris, des manifestations contre le “Loi Travail” continuent dans toute la France. Les approvisionnements d’essence sont très bas comme la CGT ferme les raffineries. Tout ce printemps, les places des grandes villes françaises ont été pleine de ‘La Nuit Debout’ manifestations. Si l’histoire est allé le chemin prédit Houellebecq, il y aurait des soulèvements, bien plus que ceux-ci, dans tout le pays. Dans Soumission, les rues sont calmes.

Ses défenseurs diront que Soumission est une satire sur les intellectuels français, que le narrateur académique triste, François, n’est pas réel. Mais à partir de ce qu’on sait de Houellebecq, on peut voir que François est basé sur Houellebecq lui-même. Encore et encore, on rencontre des idées que l’on connaît sont les idées de Houellebecq propre. François vit dans le quartier chinois. Devinez où vit Houellebecq. L’attitude du narrateur aux femmes est la même de Houellebecq. François dort avec ses élèves ou des prostituées, regardes porn sur l’Internet et mange des dîners au micro-ondes.

Est que le livre vraiment une satire sur les intellectuels français? Tout d’abord, Houellebecq nie que le livre est une satire. En second lieu, n’a pas Houellebecq devient un modèle des intellectuels il le dédaigne? Et troisièmement, la conversion par François à l’Islam est probablement quelque chose avec lequel Houellebecq sympathiserait. Certes, beaucoup de leurs valeurs plus conservatrices serait embrassé par Houellebecq.

Avec tous les discours d’Eurabia, pourquoi est-il pas une seule mention de la guerre d’Algérie?

De quoi ça parle? Avec de nombreux auteurs, il est un défi intéressant de soulever cette question. Avec Houellebecq, je lui demande d’un ton de désespoir. Il se agit que le narrater être déprimé et ennuyé, ayant des rapports sexuels, et ne jamais avoir des bonnes relations avec les femmes. Tom Bishop, Directeur du Centre pour la Civilisation Française et de la Culture dit qu’il est un livre ou la bite de Houellebecq est sur chaque page.

Soumission est tout à fait paresseusement construit. François décide d’échapper à Paris et trouve les corps de trois victimes de meurtre à une station-service d’autoroute. Qu’est-ce qu’il fait? Il rentre dans son Volkswagen Touareg et mange un sandwich de thon. Même si il a un smartphone, il ne remet pas la police. Il conduit à Martel où il se cogne facilement dans le nouveau directeur de son université, le professeur Rediger.

«La France ça n’est pas Michel Houellebecq” et “ça n’est pas l’intolérance, la haine, la peur” a déclaré le Premier ministre français Manuel Valls. Et il a raison.

La France a beaucoup des grands écrivains. Houellebecq n’est pas un d’eux.

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Rhinocéros – Eugène Ionesco

 Lundi 25 avril 2016

Fou, fou, fou! Cette piece m’a beaucoup plu

Une piece absurde, où un par un les personnages deviennent rhinocéros. C’est comme une épidémie. Seul Berenger pourrait résister à le pouvoir de résister.

Le piece prend un peu plus de sens quand on apprend que Ionesco était étudiant à Bucharest au cours des années trente. Ionesco était atterré par la façon dont tous ceux autour de lui rejoignaient les nazis. Les professionnels, intellectuels, même soi-disant libéraux changeait tout autour de lui. Il était comme si leurs gants sont devenus griffes, leurs chaussures pattes. Ils ont cessé d’être des êtres humains rationnels. Il se sentait souvent comme le dernier être humain laissé dans le monde qui ce n’était pas changé en une sorte de monstre.

Il est clair que des pièces de theatre sont écrites pour être joué, non pas être lu. Rhinocéros en particulier est vraiment une piece qui doit être vu. Il y a souvent deux ou plusieurs dialogues en cours simultanément. Je ne suis pas sûr qu’il est possible d’obtenir le sens complet juste en lisant la pièce. Heureusement, j’ai trouvé une bonne production française sur internet.

La piece commence dans une ville française ordinaire, avec les personnages assis devant une épicerie et le cafe-bar. Berenger et Jean discutent. Il devient évident que Jean est apparemment intelligent, propre sur lui, soucieux de son apparence et conformiste. Berenger, d’autre part, était mal habillé, débraillé et n’a jamais réussi avec ses études. En fin de compte, Berenger est le seul personnage qui ne devient pas un rhinocéros. Donc, un autre message de la pièce pourrait être que le chemin ultime de conformisme pourrait être le nazisme ou le totalitarisme.

Absurdism et la moquerie sont peut-être des armes très importantes dans le traitement des idéologies dont les adhérents sont heureux de tuer et réprimer au nom de leur idéologie. Que peut-on faire, excepté se moquer de ces gens. Et Ionesco utilise beaucoup l’humour. Quand Jean suggère que Berenger pourrait devenir un peu plus cultivé, aller aux galeries et au théâtre, s’il veut gagner l’affection de Daisy, Jean demand à Berenger si, par example, il n’a jamais eu l’occasion de voir des pièces de Eugene Ionesco. La piece est tragique avec plein d’humour.

Je serais très content de voir une production française de cette piece.

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Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud

Lundi, 4 Avril 2016

Quand j’ai commencé à lire ce livre, je ne étais pas sûr. Il semblait que l’auteur avait découvert une idée géniale, mais est qu’il était-il plus que cela? Avait-il juste trouvé un moyen d’exploiter le succès de Camus avec l’Etranger? À la fin, je me suis aperçu que Daoud avait écrit un livre qui était puissant dans sa propre voie. Mais pour donner un sens complet du livre, il faut avoir déjà lu l’Etranger, et même La Chute. Je voudrais aussi encourager les lecteurs à rechercher YouTube pour les clips de Kamel Daoud parler.

Le livre est une contrepointe à l’Etranger de Camus. Meursault rencontré un Arabe qu’il ne sait pas sur la plage, et lui tire. Pas seulement une fois, mais quatre fois.

Tout au long du livre de Camus, l’inconnu arabe est sans nom. Daoud lui donne un nom – Moussa, qui est le frère du narrateur. Haroun nous parle de la misère l’assassiner a apporté à sa famille.

Meursault, Contre-Enquête, le premier roman de Kamel Daoud, est écrit dans un style similaire à La Chute, un autre roman de Camus. Le roman est une série de monologues confessionnelles, livrés à quelqu’un que on ne sait pas, et ne fait pas partie de l’histoire.

Comme le nom de Moussa ne figure pas dans le l’Etranger, le nom de Camus ne figure pas dans le roman de Kamel Daoud.

Les fameuses premières lignes de l’Etranger sont «Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-etre hier, je ne sais pas.” Daoud commence son roman avec “Aujourd’hui, M’ma is encore vivante.”

Né en 1970 à Mostagenum, Kamel Daoud est journaliste au Quotidien d’Oran où il travaille depuis 12 ans la chronique le plus lue d’Algerie. Il vit aussi à Oran.

Est-ce qu’un livre de race, de colonism ou relations entre l’Algérie et la France? Dans sa conférence à Yale, Daoud a dit que c’est un histoire de la condition humaine. Comme preuve, il souligne que le livre a été traduit en 25 langues.

Il est intéressant que le titre anglais du livre est l’Enquête Meursault et non Meursault Contre-Enquête comme en français. Le mot “contre” pourrait être essentielle. L’écriture de Daoud est contre les choses – l’injustice, le racisme, donnant une autre côté de l’histoire.

Enfin, j’ai trouvé le livre d’être excellent – surtout parce qu’il provoque inévitablement la discussion et le débat.

Personnellement, je trouve que Meursault, Contre-Enquête constitue un bel complément à l’Etranger dont il renforce et enrichit.

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